Le Rasengan : une technique légendaire
Le Rasengan est une technique de combat redoutable, classée au rang A, conçue par le Quatrième Hokage, Minato Namikaze. Son inspiration provient de l’observation de la Bombe des Bêtes à Queues, le jutsu ultime des Bijū. Malgré trois années de travail acharné pour perfectionner cette technique, Minato n’a jamais eu l’occasion de la finaliser complètement, n’ayant pas atteint les résultats escomptés avant son décès prématuré.
Minato envisageait le Rasengan comme un moyen d’optimiser la transformation de son chakra, qu’il souhaitait associer à son affinité naturelle. Son objectif était de créer un jutsu qui ne nécessiterait pas de longs et complexes mudras pour être contrôlé. Même s’il n’a pas pu concrétiser cette vision, le Rasengan demeure une technique incroyablement utile, puissante et difficile à maîtriser.
L’apprentissage du Rasengan
Dans la première partie de l’histoire, Jiraiya enseigne à Naruto Uzumaki comment maîtriser le Rasengan, en décomposant l’apprentissage en trois étapes distinctes.
Les étapes d’apprentissage
- La rotation : La première étape consiste à faire éclater un ballon rempli d’eau en y faisant circuler du chakra dans plusieurs directions, afin de maîtriser le principe de rotation.
- La puissance : La deuxième étape implique de faire éclater une balle en caoutchouc. Cette phase est plus difficile, car le matériau est plus résistant et nécessite un chakra plus dense pour être rompu.
- La stabilité : La dernière étape consiste à combiner les deux précédentes en maintenant la rotation du chakra à l’intérieur d’un ballon sans le faire bouger, exigeant ainsi une parfaite stabilité.
Bien que la plupart des utilisateurs puissent créer le Rasengan avec une seule main, Naruto et Konohamaru Sarutobi utilisent des clones de l’ombre pour les assister. Cela leur permet d’exécuter la technique sans nécessiter un contrôle absolu de leur chakra.
Effets et caractéristiques
Le Rasengan ne requiert aucun mudra pour être activé, reposant uniquement sur le contrôle du chakra de l’utilisateur. Une fois formé, il devient autonome, contrairement à des techniques comme le Chidori, qui ont des limites précises d’utilisation. Grâce à sa nature compacte et à la vélocité du chakra en rotation, le Rasengan inflige des dégâts considérables à tout ce qui entre en contact avec lui, projetant souvent la cible au loin.
Dans un arc de l’anime, Naruto démontre qu’il peut utiliser le Rasengan comme projectile à moyenne portée en le lançant contre un mur.
Minato avait initialement prévu d’incorporer des affinités élémentaires dans son Rasengan, mais il n’en a pas eu le temps avant sa mort. Kakashi Hatake a tenté d’y ajouter son affinité Foudre, sans succès, préférant se concentrer sur des techniques comme le Chidori et le Raikiri, qui exigent une manipulation à la fois de la forme et de la nature du chakra.
En revanche, Naruto a été le premier à y intégrer son affinité Vent, donnant naissance au Rasengan du Vent, qu’il a ensuite perfectionné en créant le Rasenshuriken, une version encore plus puissante et destructrice.
L’évolution du Rasengan
Bien que Naruto ait découvert de nouvelles applications pour cette technique, il continue d’avoir besoin de clones de l’ombre pour exécuter son Rasengan.
Les différentes formes du Rasengan
- Grand Ball Rasengan (Oodama Rasengan) : Durant son entraînement avec Jiraiya, Naruto développe une version plus grande du Rasengan. Un flash-back dans l’anime révèle que Jiraiya lui a suggéré qu’un Rasengan plus massif pourrait être plus efficace en combat.
- Rasengan du Vent (Fūton : Rasengan) : Naruto commence à mélanger son chakra de type Vent avec le Rasengan, comme Minato l’avait initialement envisagé.
- Rasenshuriken (Fūton : Rasenshuriken) : En poussant sa technique à un niveau supérieur, Naruto crée le Rasenshuriken, qui inflige des dégâts directement au système circulatoire du chakra de l’adversaire, mais se retourne aussi contre lui en blessant son propre bras. Plus tard, il surmonte cette faiblesse grâce au mode Ermite (Sennin Mode), lui permettant de lancer le Rasenshuriken sans subir de contrecoup.
Rasengan et mode Ermite
Lorsque Naruto est en mode Ermite, il est capable de manier un Rasengan dans chaque main.
- Art Sage : Rasengan en mode Grand Ball (Senpō : Oodama Rasengan) : Deux Rasengan de grande taille, chacun équivalant à son propre corps.
- Sage : Rasenrengan : Deux Rasengan standards, formés simultanément dans ses mains.
On suppose que Jiraiya pouvait utiliser des techniques similaires, car on l’a vu manipuler un Rasengan dans une main tout en s’entraînant avec Naruto de l’autre.
Les formes avancées du Rasengan
- Super Grand Ball Rasengan (Chō Oodama Rasengan)
- Art Sage : Super Grand Ball Rasengan (Senpō : Chō Oodama Rasengan)
- Art Sage : Super Grand Ball Rasen Tarengan (Senpō : Chō Oodama Rasen Tarengan) : Une pluie de Rasengan infligeant des dégâts massifs, utilisée contre Kyūbi lui-même.
Le Rasengan et le Chakra de Kyūbi
Lorsque Naruto est sous l’influence du chakra de Kyūbi, il améliore son utilisation du Rasengan, compensant ainsi ses lacunes dans l’exécution de la technique. Le manteau de chakra qui l’entoure forme une queue qui stabilise le Rasengan, supprimant ainsi le besoin d’un clone.
Sous cette forme, la couleur du Rasengan évolue :
- Bleu ou jaune → Violet, orange ou rouge sous l’influence de Kyūbi.
- Dans certains jeux vidéo, cette version est appelée Vermilion Rasengan, bien qu’elle ne soit qu’une déclinaison plus puissante du jutsu classique.
Rasengan et la Bombe des Bêtes à Queues
Lors de son entraînement avec Killer Bee, Naruto découvre que le Rasengan partage des similitudes avec la Bombe des Bêtes à Queues (Bijūdama), qui consiste à comprimer une énorme quantité de chakra en une sphère.
La différence principale réside dans la rotation nécessaire pour stabiliser le Rasengan. La Bombe des Bêtes à Queues ne peut être utilisée que lorsqu’il est complètement transformé en Kyūbi. Pour maîtriser cette technique, Naruto doit équilibrer un mélange de chakra noir positif et de chakra blanc négatif, dans un ratio de 8:2.
Actuellement, il est capable de former une version du Rasengan de la Bête à Queues, bien que celle-ci ne soit pas encore totalement aboutie.
